Monastero di San Gregorio Armeno

Via San Gregorio Armeno

L'église de San Gregorio Armeno est également connue sous le nom d'église de Santa Patrizia, co-patronne de Naples et protectrice des filles et des nécessiteux. En 1864, en effet, après l'unification de l'Italie, les religieuses de l'ordre de Sainte Patricia rejoignirent ce monastère, apportant ici le corps et le sang de la sainte. Le monastère de San Gregorio Armeno se développe autour du cloître où se trouve une belle fontaine de style baroque. Dans le cloître du monastère dominent les appartements privés des moniales, tous au premier étage avec une balustrade, la cuisine, la pharmacie et le salon de l'abbesse aux décors de style rococo. La construction de l'église de San Gregorio Armeno telle que nous la connaissons aujourd'hui remonte cependant aux années du Concile de Trente au cours desquelles il fut décidé que l'église, cœur du complexe religieux, serait extérieure au couvent ; ainsi, l'ancienne église qui se trouvait au centre du monastère a été démolie et celle que l'on peut encore admirer aujourd'hui a été construite à l'extérieur. Les travaux d'embellissement de l'église de San Gregorio ont déjà commencé au milieu du XVIe siècle lorsque le peintre Théodore le Flamand a été appelé pour décorer le plafond en bois sculpté. Au XVIIIe siècle, l'église a été encore enrichie de stucs et de marbres selon le goût typique du baroque napolitain et un orgue et deux chœurs en bois sculpté ont également été ajoutés.

Plus communément appelée église Santa Patrizia depuis que les reliques de la sainte y furent transférées en 1864, elle fut édifiée par des religieuses sur les ruines d’un temple dédié à Cérès. Sa façade est précédée d’un portique à piliers toscans. A l’intérieur, la nef unique et ses chapelles latérales déploient une orgie de stucs, de marqueteries et de dorures dans un style baroque assumé. La coupole est décorée d’une Gloire de San Gregorio due à Luca Giordano.

Description

La façade comporte quatre piliers toscans. L’atrium, sévère et sombre, supporte le plancher du chœur.
L’intérieur, d’une seule nef avec quatre chapelles latérales, se termine par une abside à plan rectangulaire, surmontée d’une demi-coupole décorée à la gloire de saint Grégoire de Luca Giordano
Le plafond à caissons est un chef d’œuvre réalisé en 1580 par le peintre flamand Teodoro d’Errico, dont les carrés comportent des sculptures dorées représentant la vie des saints dont les reliques sont conservées dans le couvent.
Parmi les chapelles, on trouve celle de l’Annonciation, de Pacecco De Rosa, et de la Vierge du Rosaire de Nicola Malinconico, et des fresques remarquables de Francesco Di Maria.

Le cloître. On y accède par le côté du couvent, depuis le Vico Giuseppe Maffei, en grimpant le large escalier aux parois ornées de fresques. Le cloître de San Gregorio Armeno est, avec celui de Santa Chiara, l’un des plus grands et des plus agréables de Naples, un îlot de calme et de verdure à l’écart de l’effervescence de la ville. La végétation y est soignée et on flâne entre statues en terre cuite, citronniers et fontaines. Remarquez les deux chapelles du petit bâtiment central. L’une des deux, dernier vestige du couvent médiéval (bien qu’entièrement redécorée au XVIIIe siècle) est dédiée à la Madone de l’Idria, un culte d’origine chrétienne orientale. Les restes d’une icône sont conservés sur l’autel. C’est enfin par le cloître que l’on peut pénétrer dans le chœur des sœurs qui domine la nef de l’église San Gregorio Armeno.

Dans cette rue, l’ancienne route Nostriana, l’évêque Saint Grégoire fonda le premier hôpital pour pauvres au Ve siècle. L’église fut érigée sur les ruines du temple de Cérès, à l’endroit où la légende attribue la fondation du monastère par l’impératrice Hélène, mère de l’empereur Constantin.

Il y aurait eu un monastère de moniales Basiliens, disciples de saint Patrick, qui abritait les reliques de saint Grégoire d’Arménie (qui était patriarche d’Arménie 257-331).

Aux XVIe et XVIIe le complexe fut rénové.

Depuis 1864, les restes de Sainte Patrizia furent transférés dans l’église (dans un reliquaire de la cinquième chapelle à droite). Descendante de l’empereur Constantin, elle aurait fait naufrage sur la côte de la ville au IVe siècle, et hébergée dans l’ancien couvent des Basiliens, où elle serait décédée le 13 Août 365. La liquéfaction miraculeuse de son sang aurait traditionnellement eu lieu à la Saint-Patrick, le 25 Août

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